Validation des acquis de l’expérience : une légère baisse en 2013

La note d’information publiée fin 2014 par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), concernant la validation des acquis de l’expérience (VAE) pour les établissements d’enseignement supérieur en 2013,montre une légère baisse de 2,3%, du nombre de personnes ayant bénéficié de cette démarche par rapport à 2012.

La VAE n’est pas assez connue en France

Le nombre de candidatures à une VAE a également baissé de 3% en 2013 et il en est de même pour les demandes recevables, dont le nombre a diminué de 1% dans cette même période. Si le nombre de validations délivrées a progressé pendant les 5 premières années de vie de ce dispositif, en 2005, il commence à se stabiliser pour se fixer à partir de 2007 à environ 4 000 validations par an.

Pour relancer la VAE, Catherine Moisan, directrice de la DEPP, préconise un effort d’information plus conséquent auprès des personnes susceptibles d’être concernées par cette démarche, dont beaucoup ne savent même pas qu’elle existe. Elle appelle également à réaliser une analyse qui permettra de situer les obstacles qui se dressent devant la généralisation de la VAE à tous les secteurs d’activité, notamment à l’industrie.

Les diplômes complets progressent

Les diplômes complets occupent une grande proportion au sein de cette démarche. Alors qu’ils ne représentaient que 17% en 2002, ces diplômes ont atteint 59% en 2012 et 65% en 2013. Selon la note de la DEPP, le master et la licence professionnelle représentent à eux seuls 80% des validations et sont les deux diplômes les plus fréquemment obtenus dans le cadre de la VAE. Pas moins de 41% des diplômes de licence professionnelle obtenus via VAE, sont délivrés en premier jury par validation totale directe.

Le dispositif VAE, entré en vigueur en 2002 en France, a permis à des milliers de personnes d’obtenir un diplôme attestant de leurs talents et leurs compétences professionnelles, ce qui leur a permis de bénéficier d’une meilleure insertion professionnelle et d’envisager leur avenir avec plus d’optimisme et de confiance.

 

Crédit photo : cursuspro