La VAE: arme antichômage ou investissement perdu?

A l’heure où la France comptabilise au moins trois millions de chômeurs, tous les dispositifs de formation continue sont censés contribuer à une meilleure insertion professionnelle, notamment la VAE, qui devrait venir en aide aux professionnels disposant d’une expérience concrète. Mais, est-elle vraiment efficace?

VAE: une arme pour booster l’employabilité

La VAE (Validation des acquis de l’expérience) est l’un des dispositifs de la formation continue visant à reconnaître une expérience professionnelle à travers un diplôme validé qui permettra au titulaire d’optimiser ses chances de trouver un emploi stable. La VAE permet, en effet, d’enrichir le CV et de le rendre plus attractif, aussi bien en France qu’à l’étranger. Le titulaire peut ainsi gravir les échelons ou dénicher une promotion.

Enfin, elle a un impact psychologique car grâce à l’obtention d’un diplôme, on gagne aussi en confiance et en estime de soi. La VAE répond donc à un besoin de reconnaissance personnelle dans un pays où le culte du diplôme a plus de poids que l’expérience elle-même.

VAE: un investissement qui en vaut la peine!

Il ne faut toutefois pas se leurrer, car la démarche de VAE n’est pas gratuite et demande un énorme investissement personnel. Heureusement, il existe des aides pour certains cas spécifiques (salariés et demandeurs d’emploi), l’accompagnement par un conseiller VAE tout au long du processus, les frais de dossier et le passage devant un jury coûtent de quelques centaines d’euros à plus de mille euros.

A cela s’ajoutent, en cas d’obtention partielle, les frais de scolarité nécessaires pour suivre les cours ou modules complémentaires. Le diplôme obtenu bénéficie de la même valeur qu’un diplôme obtenu suite à un cursus en formation initiale et constitue un élément enrichissant dans un CV.

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