Réforme de la VAE : qu’est-ce qui a réellement changé ?

La réforme de la Validation des Acquis de l’Expérience a été adoptée le premier octobre 2017. Quels sont les principaux changements qui ont été apportés à cet effet ? On fait le point pour vous.

Durée d’activité minimale, la demande de recevabilité et les activités éligibles à la VAE

Il y a eu du changement à plusieurs niveaux de la VAE en France. Quelle que soit la spécialisation visée, vae commerce, communication, entre autres, la durée d’activité minimale est passée de 3 à 1 année (activité exercée de manière continue ou non), pour prétendre au dispositif. Les règles de calcul de cette durée d’expérience ont également changé. Quant au champ des activités éligibles à la VAE, il a aussi évolué. En effet, outre les activités professionnelles salariées, non salariées, bénévoles ou de volontariat, celles exercées par les sportifs de haut niveau, les responsables syndicaux et les élus locaux sont également prises en considération. Tout comme les activités réalisées en formation initiale ou continue.

La demande de recevabilité pour la VAE est composée d’un formulaire de candidature et des documents justifiant de la durée des activités exercées. Ensuite, le dossier doit être envoyé à l’organisme certificateur (via un site web dédié ou le site VAE mis en ligne par le ministère du travail) et, s’il est accepté, l’établissement propose une date de session d’évaluation dans les 12 mois qui suivent.

Aucune condition d’ancienneté n’est dorénavant nécessaire pour demander un congé de VAE

C’est aussi une des nouveautés de la VAE depuis le 1er octobre dernier, et elle est aussi valable pour les titulaires d’un CDD. Aussi, la nature du contrat n’est plus prise en compte dans le calcul de la rémunération des candidats salariés.

D’autre part, désormais il n’y a plus de délai pour achever une VAE puisque la certification (totale ou partielle) est acquise à vie et le candidat reçoit une attestation des compétences ou un livret de certification.