Dans un pays qui compte pas moins de trois millions de chômeurs, tous les dispositifs de la formation continue sont supposés contribuer à une meilleure insertion professionnelle. Parmi ces dispositifs, la VAE est-elle réellement une arme redoutable pour diminuer le chômage ?
La VAE facilite l’insertion professionnelle
La Validation des Acquis de l’Expérience fait partie des dispositifs de la formation continue mis en place pour favoriser l’insertion professionnelle. Grâce à elle, des salariés peuvent officialiser leur expérience professionnelle en obtenant un diplôme après avoir suivi une formation dans un établissement reconnu par l’Etat. Certes, la VAE n’a pas vocation à donner un emploi, mais elle multiplie les chances d’en trouver un.
La VAE rend un CV plus lisible. Elle permet, pour une personne qui occupe une fonction dans les grandes organisations, de monter les échelons en accroissant son niveau d’étude. En proposant un diplôme, la VAE permet de gagner en confiance car elle a un impact psychologique avéré, si bien qu’elle constitue le plus souvent un vecteur intéressant d’évolution interne ou externe des lauréats. En effet, sa dimension pragmatique et son côté empirique agissent en catalyseur d’embauche et de progression professionnelle.
Réussir sa VAE
La règle n’est pas difficile. L’évaluation est, généralement, basée sur un dossier d’expérience devant être soutenu à l’oral face à un jury composé d’enseignants et de professionnels. Cependant, la pratique est plus complexe. Vous devez cibler le bon diplôme, comprendre son référentiel, rédiger efficacement votre dossier, vous préparer pour l’entretien : un parcours souvent semé d’embûches, mais aussi un formidable catalyseur de l’ascension sociale des lauréats. Enfin, faire attention à ne pas succomber à la tentation de surévaluer artificiellement ses compétences. Confucius nous le rappelle : « savoir que l’on sait ce que l’on sait, et savoir que l’on ne sait pas ce que l’on ne sait pas » : voilà la véritable intelligence.